4.4. - 7.4.2019
Uyuni und die Salzwüste
Nach ungefähr 2 1/2 Monaten in Chile und 20 Tagen in Argentinien, kamen wir endlich in unserem 4. Land an (Brasilien mitgezählt). Wir müssen zugeben, dass wir länger als geplant im Süden geblieben sind, aber das war wirklich die Region, die wir zur richtigen Saison bereisen wollten: wir bereuen nichts 😊!
Ungewollt lange in Uyuni:
In Uyuni angekommen haben wir eine günstige Unterkunft gesucht und gefunden (100 Bolivianos, umgerechnet 13€ für ein Doppelzimmer). Das Bett war dementsprechend eine Mischung aus Holzbrett und Hängematte 🤪. Ursprünglich wollten wir am Tag nach unserer Ankunft die Agenturen abklappern und eine Tour für die Salzwüste am Tag darauf buchen. Der Karneval hat uns aber einen Strich durch die Rechnung gemacht. Es waren nicht nur viele Agenturen am letzten Tag des Karnevals geschlossen, sondern viele hatten auch nur wenige Autos für den nächsten Tag zur Verfügung (um das Risiko zu verringern, dass die Fahrer betrunken sind 😆). Da die Stadt selbst echt nicht viel zu bieten hat, haben wir die gezwungenermaßen freie Zeit genutzt, um unsere Reise in Bolivien zu planen. Ruben und Nadieh waren zur gleichen Zeit in Uyuni und haben ihre Tour zwei Tage vor uns gemacht. Da das Internet in unseren beiden Hostels echt bescheiden war, haben wir es leider nicht geschafft, uns abends zu treffen. Als wir am nächsten Tag losgezogen sind, um die Agenturen abzuklappern, sind wir ihnen aber zufällig in die Arme gelaufen, als sie ihren Bus nach Potosi genommen haben 😊 (unser Hostel war in der Straße, wo alle Busse abfahren). Wir haben uns dann für Sucre verabredet.
Für unsere Tagestour in der Salzwüste haben wir eine sehr nette Agentur gefunden, die sogar günstiger war als die anderen (Yurajh Tika) und als dies erledigt war, konnten wir unsere Zeit damit verbringen, Ideen für witzige Bilder zu sammeln.
Am Abend hat Ines ein gutes und gemütliches Restaurant gefunden, das im Quinoa spezialisiert war und die Leute dort waren super freundlich.
Die Salzwüste Salar de Uyuni:
In unserem Auto waren wir die einzigen, die nicht fließend Spanisch gesprochen haben. Die zwei Chilenen, die Bolivierin und der Katalanen waren aber alle sehr sympathisch. Der erste Halt unserer Tour war der Zugfriedhof von Uyuni, wo die Züge, die ursprünglich Salz aus der Salzwüste abtransportiert haben, ihre letzte Ruhestätte gefunden haben. Das Salz hat seine Spuren hinterlassen und so sind die Züge teilweise durchlöchert wie ein Schweizer Käse🧀.
Nach einem unnötigen Stopp in einem Ort mit unglaublich vielen Verkaufsständen kamen wir in der Salzwüste an. Wir könnten sogar eine ganze Weile auf dem Dach des Autos sitzen und das endlose Weiß bewundern. Die Salar der Uyuni ist eine Salzpfanne, die durch das Austrocknen des Paläosees vor über 10.000 Jahren entstanden ist. Die Salzkruste ist bis zu 30m dick, was sie sogar für Busse und LKWs befahrbar macht. An den Ojos (Wasseraugen) steigen teilweise Luftblasen aus der Tiefe auf. Je nach Jahreszeit (Regen- oder Trockenzeit) ist die Salzkruste mit Wasser bedeckt oder nicht. Wir konnten sowohl Teile mit Wasser bedeckt sehen, als auch die trockene Kruste. Im Kofferraum des Autos wurde das Mittagessen serviert (Lama) und dann war natürlich die Zeit gekommen, witzige Bilder mit Perspektive zu machen. Unser Fahrer erledigte seinen Job sehr gut, aber als Photograph war er nicht so talentiert 🤣. Wir haben alleine aber trotzdem ein paar gute Bilder hinbekommen. Der Sonnenuntergang anschließend war einmalig, auch wenn sich ein paar Autos direkt in die Sicht gestellt haben...naja so sieht man wenigstens, dass es kein See/Meer ist, hinter dem die Sonne untergeht.
Zurück in Uyuni haben wir abends den Bus nach Sucre genommen.
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04.04.19 - 07.04.19
Uyuni et son désert de sel
Premier stop en Bolivie 🇧🇴! Après 2 mois et demi au Chili 🇨🇱et 20 jours en Argentine 🇦🇷, nous voilà enfin dans notre 4ème pays (ajoutez le Brésil 🇧🇷) ! Il faut le dire, on a un peu traîné au sud mais c’était vraiment la région de notre tour du monde que nous voulions visiter à la bonne saison : aucun regret ! 😁
Arrivée et tour :
Dès notre arrivée à Uyuni, nous avons marché 5 minutes et trouvé un Hostel pas cher, très local et moyennement confortable mais satisfaisant tout de même!
L’idée première était de partir le lendemain faire le tour des agences en ville afin d’en trouver une pour la visite du désert de sel le jour d’après. Malheureusement, le carnaval de la ville (pas très intéressant..) tombant exactement sur nos dates à Uyuni a changé nos plans : - peu d’agences étaient ouvertes et les seules ouvertes n’avaient pas beaucoup de voitures à cause du risque... attention... d’avoir des chauffeurs bourrés ! 🤯🤔C’était vraiment la peur de toutes les agences et on a compris le lendemain en voyant les gens éclatés à 11h dans la rue !
La ville d’Uyuni étant une ville fantôme sans rien à proposer, nous sommes donc rentrés à l’hostel et avons eu le temps de planifier un peu la Bolivie 🇧🇴!
Ruben et Nadieh 🇳🇱étaient au même moment à Uyuni mais ont eu la bonne idée de booker leur tour 2 jours avant nous afin d’avoir de la place ! Nos wifis respectifs étants vraiment mauvais, nous n’avons pas pu nous retrouver le soir mais le lendemain, en ressortant déterminés à choisir un tour pour le jour suivant, nous les croisons dans la rue de notre hostel devant leur bus pour Potosi ! Le bus partant dans 20minutes, nous avons eu le temps de discuter un peu et nous nous sommes donnés rendez-vous à Sucre, prochaine destination pour nous et pour eux après Potosi !
Nous trouvons finalement une agence très sympathique et même moins cher que les autres (Yurajh Tika) et pouvons alors nous concentrer sur les modèles de photos marrantes que nous allons pouvoir faire le lendemain dans le Salar 😋.
Le soir, Ines avait eu une info sur un bon restaurant spécialisé dans le quinoa où la gentillesse des proprios fut égale à la qualité de leurs plats : géniale !
Le désert de sel :
Ayant déjà vu pas mal de désert à San Pedro et beaaaaucoup de lagunes en Patagonie, nous avons décidé de prendre un tour d’un jour, uniquement sur le Salar, non comme la plupart des gens qui eux prennent souvent un pack de 2-3-4-5 jours dans tout le Sud Lipez + le Salar.
Nous nous retrouvons dans une voiture full espagnol avec 2 chiliennes, une bolivienne et un catalan tous aussi sympathiques les uns les autres !
Notre premier arrêt se trouve au « cimetière des trains », là où l’on trouve les carcasses totalement rouillés des locomotives et wagons qui acheminaient anciennement le sel depuis le salar et qui ont été sérieusement attaqués par le sel (d’où l’arrêt du transport ferroviaire..).
Après un second arrêt - pas des plus utiles - dans la ville à l’entrée du salar composée uniquement de centaines de stands de souvenirs, nous voilà enfin sur le désert de sel ! L’avantage d’arriver avec un 4X4 pour une seule journée se trouve sur le toit : il est vide, en comparaison aux autres 4X4 faisant des tours de plusieurs jours et sur lesquels les passagers ne peuvent pas monter ! Notre chauffeur nous motive donc à y aller et les 3 autres filles ne souhaitant pas vraiment y aller, nous nous retrouvons la haut tous les 3 avec Josep ! Ce qui est génial c’est de voir les différentes parties du salar depuis le haut : le sol passe de eau salé à mix eau + sel un peu plus compact puis a quasiment que du sel et enfin à une dure croûte de sel ! Ce qui est aussi incroyable c’est de se rappeler les centaines de 4X4 dans la ville à l’entrée et de se retrouver 3min après absolument seul dans ce désert blanc !
Moment info : Le salar d’Uyuni, c’est au départ un lac préhistorique (Tauca) qui a disparu il y a 14 000 années et donné naissance à cette croute de sel, de 2 à 120m d’épaisseur suivant les endroits. Représentant la moitié des réserves de lithium exploitables de la planète, sa dimension est de 150/100km mais le sel n’est exploité qu’en très petite quantité (25 000 tonnes par an sur 60 à 65 milliards de tonnes estimées!). -
Nous nous arrêtons pour le repas au milieu du blanc avec au menu du lama 🦙! Ensuite, c’est le moment mythique des photos amusantes rendues possibles grâce à la perspective que le désert nous offre ! Notre chauffeur était un bon conducteur et nous a permis de rester bien plus longtemps sur le toit que les autres mais quel photographe ! 😂une catastrophe ! Nous avons un peu perdu de temps mais ce fut un moment tout de même très amusant et avons pu capturer quelques photos cools ! :)
Enfin, dernière partie du tour, le coucher du soleil 🌅a bluffé tout le monde bien que certaines voitures n’aient absolument pas respecté l’endroit en se positionnant en face du spot approprié cachant un peu la vue mais bon, cela ne nous a pas gâché ce moment incroyable.
De retour à Uyuni, nous avons eu le temps de prendre une dernière pizza avant d’embarquer ensuite dans notre bus de nuit direction la capitale de la Bolivie 🇧🇴... SUCRE ! (Et oui, c’est pas La Paz 😋, enfin.. ça se discute !)
e la Bolivie 🇧🇴... SUCRE ! (Et oui, c’est pas La Paz 😋, enfin.. ça se discute !)
8.3.19 - 11.3.19
Sucre, die Hauptstadt Boliviens
Nach einer ruhigen Fahrt im Nachtbus kamen wir zwischen 4 und 5 Uhr morgens in der Hauptstadt an und sind in Begleitung eines Straßenhundes zum Hostel „Kultur Berlin“ gelaufen (klingt nicht nur deutsch, sondern war auch am besten bewertet). Der Mann an der Rezeption war so lieb und hat uns mit zwei anderen Frühankömmlingen in ein leeres Zimmer gesteckt, in dem wir noch „ein bisschen“ schlafen konnten. Nach einer kleinen Runde durch die Stadt und den Markt war es schon dunkel. Auf dem Heimweg sahen wir eine Art Laternenumzug und abends war in unserem Hostel ein bolivianischer Abend. Naja es war eher ein Mix aus Schönheitswettbewerb, Charity-Gala und traditionellem Tanz 🤨🤷🏻♂️🤷🏼♀️. Danach wollten wir eigentlich Nadieh und Ruben treffen, aber das hat wegen der schlechten Wlan-Verbindung nicht ganz so gut geklappt.
Am nächsten Tag haben wir die Stadt besichtigt und sind zufällig auf einen Karneval-Umzug gestoßen: eigentlich ähnlich wie bei uns, verkleidete Gruppen, die auf VMCA und Michael Jackson getanzt haben und Kinder, die mit Schaum Leute voll spritzen. Bevor wir erneut einen frisch gepressten Saft auf unserem geliebten Markt getrunken haben, sind wir beim Friedhof vorbei, der für uns Europäer recht speziell war (siehe Fotos). Auf dem Markt haben wir frische Macadamianüsse (noch mit Schale) gefunden und waren ganz glücklich, welche zu kaufen (Spoiler-Alarm: die Freude hielt nicht so lange an). Zurück im Hostel unterhielten wir uns mit den anderen Leuten in unserem Zimmer und Ines versuchte nebenbei, eine Nuss zu öffnen. Ich weiß nicht, ob ihr schon einmal versucht habt, eine Macadamianuss zu öffnen, aber die Schale ist SEHR hart. Nach mehreren Versuchen entschied Ines intelligenterweise, es mit ihrem Taschenmesser zu versuchen…sehr dumme Idee, denn ein paar Minuten später war das Messer nicht mehr in der Nuss, sondern in ihrem Finger und die Nuss hatte lediglich einen leichten Kratzer… Obwohl Théo Blut eigentlich nicht sehen kann, reagierte er gekonnt und verarztete das geschockte kleine Mädchen im Badezimmer schnell (er war von sich selbst überrascht). Nach ein bisschen Ruhe trafen wir uns endlich mit Ruben und Nadieh in einer Bar. Es war wirklich super, sich nach eineinhalb Monaten wiederzusehen und uns gegenseitig von unseren Abenteuern berichten zu können.
Nachdem wir was gegessen und getrunken hatten, sind wir zurück ins Hostel, wo eine Party mit DJ in vollem Gange war. Kurzum beschlossen wir super gestylt (mit unseren Wanderschuhen :-D) auf die Tanzfläche zu gehen, wo wir Leute aus Uyuni wiedersahen :D. Der DJ legte einen bunten Mix auf und damit meinen wir, dass er auch alle Musikstile wild durcheinander mischte: Usher, Linking Park, dann Metallica, 50 Cent, die Village People, ein bisschen Reggaeton und wieder Usher… 🤷🏼♀️
Am nächsten Tag ließen wir es wegen Ines Finger langsam angehen. Da er morgens sehr komisch aussah, hat Théo alle Apotheken abgeklappert, um Klammerpflaster zu finden. Als der Daumen mit sowas ähnlichem repariert war, konnten wir endlich losgehen und einen tollen Tag genießen: ein schöner Aussichtspunkt, ein Film im Kino (Drachenzähmen leicht gemacht 3) und ein leckeres Restaurant danach.
Der letzte Tag war mit dem Museum für indigene Kunst sehr informativ und danach ging es weiter Richtung Amboró-Nationalpark. Der Bus dorthin war ziemlich alt und bevor es losging, kam ein Mann mit einem Lautsprecher um den Hals in den Bus. Daraus schallte religiöse Musik hervor und er segnete den Bus („ich hoffe, ihr kommt alle gut an“, usw.). Einige Leute im Bus gaben ihm dafür sogar Geld. Wir haben erst auf der Fahrt so richtig verstanden, warum jemand auf so eine Idee kommt: die Schotterwege in Bolivien sind eng, holprig und sehr kurvig, die Busse sehr alt, Anschnallgurte gibt es meistens nicht :D.
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8.3.19 - 11.3.19
Sucre, capitale de la Bolivie
Arrivés à 4-5h du matin après un bus de nuit tranquille, nous nous sommes dirigés vers l’hostel « Kultur Berlin » qui, en plus de sonner allemand, semblait être le mieux noté. Très sympathiquement, la réception nous a laissé terminer notre nuit dans la chambre qui nous a été attribuée. Un petit tour au marché local, nous voilà déjà le soir. Une « soirée bolivienne » devait avoir lieu dans l’hostel mais ce fut finalement une soirée mix entre concours de beauté, gala de charité et danse traditionnelle 🤨🤷🏻♂️🤷🏼♀️! Après la soirée, nous tentons de retrouver Ruben et Nadieh mais une fois de plus, la connexion wifi nous empêche de nous trouver... nous ne perdons pas espoir !
Le lendemain, nous visitons la ville et ses beaux parcs et arrivons sur le carnaval : des groupes de 20-30 personnes déguisés ou avec d’énormes chars dansants sur village people, Michael jackson etc.. ! Avant de repasser par notre marché du coin pour y manger et boire un des jus de fruits frais excellents, nous avons la bonne idée d’aller voir le cimetière très particulier pour nous, européens (cf. Photos). Au marché, nous tombons sur des noix de macadamia encore dans leur cosses que nous sommes tout contents d’acheter (information importante !) ! Nous arrivons enfin à joindre les 🇳🇱, Ruben ayant été un peu malade, nous décidons d’aller boire un coup et de manger un petit truc proche de nos hostels. Super sympa de pouvoir rediscuter de nos aventures, nous nous étions pas vus depuis un mois et demi sur l’île de Chiloé (à part 10min à Uyuni).
Après le restau, nous rentrons à l’hostel où se déroule une soirée DJ assez sympathique à laquelle nous participons. Imaginez le style de nos chaussures de marches sur le dancefloor 😂les DJ sont assez particuliers en 🇧🇴 et vont passer du Usher suivit de Linkin park, Metallica puis 50 cent, les village people, du reggaeton et revenir à Usher... 🤷🏻♂️
Le lendemain matin (rappelez vous l’info importante), alors que nous discutons dans la chambre avec une allemande et un anglais s’étant cassé le bras à La Paz, Ines décide d’ouvrir les noix de macadamia. Je ne sais pas si vous avez déjà essayé d’ouvrir une noix de macadamia mais sachez qu’elles sont TRÈS dures ! Après plusieurs essais, Ines décide intelligemment d’utiliser.. son couteau 🇨🇭! Résultat : un doigt bien entaillé et une noix de macadamia pas inquiétée du tout !
Après avoir cherché des strips dans 9 pharmacies différentes, Théo finit par trouver un truc semblable et une fois le doigt fixé, nous pouvons enfin sortir. Un beau mirador, un film (Dragons 3) en 3D au cinéma et un bon repas plus tard, nous pouvons enfin nous coucher, dernière nuit à Sucre.
Le dernier jour sera informatif avec un musée des arts indigènes très intéressant et tout traduit en 🇫🇷 et 🇩🇪 👌🏽
Lors de notre séjour à Sucre, nous sommes tombés sur un post du groupe Facebook « Les français en Bolivie » parlant d’un endroit incroyable dans le parc national Amboró. Sans vous en raconter plus pour l’instant, nous décidons alors d’aller en direction de Santa Cruz et de s’arrêter un peu avant le terminus afin d’atteindre ce lieu plein de surprises !
12.-16.3.2019
El Parque Nacional Amboró
Der Ort:
Théo hat auf der Seite „Les français en Bolivie“ einen tollen Geheimtipp gefunden: Vicente, ein Bolivianer, der mitten im Nirgendwo und quasi im Nationalpark Amboró lebt. Er kann weder lesen noch schreiben, deswegen mussten wir ihm Sprachnachrichten auf Spanisch senden (war eine gute Challenge💪).
Sein Grundstück liegt am Fluss, hat eine Hütte und einen Unterstand, der als Küche dient. Gekocht wird auf Feuer, das Vicente dank seines Wunderholzscheits jedes Mal im Handumdrehen wieder angefacht bekommt. Die Asche dient sowohl als Spülmittel, als auch als Topping für die Trockentoilette :-). Kulinarisch gleicht Vicentes Grundstück dem Garten Eden, da man alle erdenklichen Früchte bei ihm findet. Zusätzlich hat er auch noch eine Art Plantage auf einem anderen Grundstück. Mandarinen, Bananen, Papayas, Guyaven, Yuka, Chili und Zuckerrohr und vieles mehr wächst bei ihm als gebe es kein Ende. Der Bioabfall wird in ein Loch in der Erde geworfen und mit ein bisschen Erde bedeckt. Die kleinen Pflänzchen die dort wachsen, muss Vicente einfach nur woanders hinsetzen und schon hat er zum Beispiel einen Mandarinenbaum mehr.
Vicente lebt zusammen mit dem Esel Blanco und dem Pferd Thomas, die ganz verrückt nach den Guyaven sind. Auch ein paar Bienen sind zu finden, die uns mit Honig versorgten. Eine kleine Bienensorte produziert sehr feinen Honig, von dem Vicente ab und zu ein bisschen in sein Auge tropfen lässt, weil er glaubt, dass das sein Auge reinigt und als Medizin für seine Sehschwäche dient 😁.
Vicente führt seine Gäste auf Wunsch durch den Nationalpark. Die Wege dafür hat er selbst mit seiner Machete in den Wald geschlagen und jedes mal, wenn er mit Touristen dorthin kommt, muss er ein paar Pflanzen zurück in die Schranken weisen, die den Weg zugewuchert haben.
Unser Aufenthalt:
Um dorthin zu gelangen, haben wir einen Bus Richtung Santa Cruz genommen und sind auf dem Weg in Bermejo ausgestiegen. Es war sehr früh morgens und noch dunkel als wir unseren Weg zwischen zwei Restaurants den Berg hochbahnten. Begleitet wurden wir von Glühwürmchen, die uns bei Sonnenaufgang langsam verließen. So früh am morgen erschien der Ort magisch und die aufgehende Sonne tauchte die Felsen in ein schönes Licht. Wie gesagt, wohnt Vicente mitten im Nirgendwo und so liefen wir mit unseren schweren Rucksäcken ungefähr eine Stunde bis wir sein Grundstück erreichten und mussten in der Mitte unsere Schuhe ausziehen, die Hosen hochkrempeln und einen Fluss überqueren oder an Bullen mitten auf dem Weg vorbei.
Endlich angekommen haben wir mit Vicente und den anderen Gästen gefrühstückt (drei Franzosen und eine Deutsche). Léa, François, Olivia und Hannah sind dann mit Vicente losgezogen, um eine Tour im Amborò-Nationalpark zu machen. Da wir von der Busfahrt und dem frühen Aufstehen ziemlich müde waren, sind wir da geblieben und haben nochmal ein Nickerchen in einer Hängematte gemacht, nachdem wir unser Zelt aufgestellt haben.
Am nächsten Tag haben wir alle gemeinsam eine andere Tour durch den Nationalpark gemacht und Théo und ich sind eine ganze Weile barfuß, bzw. mit Flip-Flops durch den Wald gelaufen, da wir alle paar Meter durch einen Fluss waten mussten. Alle anderen haben einfach ihre Schuhe angelassen, aber wir wollten unsere Wanderschuhe nicht ruinieren. Erstaunlich wie weich der Boden dort ist und ganz ohne Nadelbäume pickst auch nichts, war nur etwas rutschig 😀. Abends haben wir alle gemeinsam gekocht und Vicentes selbst angebauten Kaffee für den nächsten morgen gemahlen.
Am nächsten Tag waren wir im Fluss baden. Die Strömung war recht stark , aber noch bezwingbar und so amüsierten wir uns gut an Vicentes Sprungfelsen. Abends waren wir mit Vicentes Netz am Fluss fischen (weiter unten mehr dazu).
Da die meisten von uns am selben Tag abgereist sind, hat Vicente uns auf Thomas begleitet und Blanco wurden unsere Rucksäcke auf den Rücken geschnallt. Das war eine sehr instabile Kombination, nicht nur weil es vom vielen Regen extrem rutschig war, sondern auch, weil das Paket auf Blancos Rücken nicht perfekt ausbalanciert war und ständig auf einer Seite nach unten rutschte. So wankten wir gemeinsam mit dem Esel durch den Schlamm und versuchten die Rucksäcke auf einer Seite zu unterstützen. Mehrmals mussten wir anhalten und das Ganze wieder besser festbinden. Ihr könnt euch vorstellen, wie sehr wir bei der Flussüberquerung um unsere Sachen gebangt haben 🙈. Wir sind uns auch nicht sicher, ob wir ohne Esel im Endeffekt schneller gewesen wären ^^.
Mit den Leuten dort haben wir uns sehr gut verstanden und gemeinsam mit François und Léa haben wir sogar unsere nächste Etappe bestritten. Die Zeit bei Vicente war sehr schön und hat gezeigt, mit wie wenig man eigentlich zurecht kommt. Wir haben im Fluss gebadet und soviel Obst gegessen, wie schon lange nicht mehr :-D.
Kleine Anekdote:
Vicente liebte es, sich über einen Touristen lustig zu machen, der mit seinem Netz am Fluss fischen war. Da er nach einer Weile noch nichts gefangen hatte, kam er mit der Frage „Vicente, dondé están los pescados?“ zurück (Vicente, wo sind die Fische?). Mehrmals hat Vicente vor uns diesen Satz lachend wiederholt. Schätzungsweise hat François ihm aber eine neue Geschichte gegeben, die er den nächsten Touristen erzählen wird. Auch wir waren fischen und haben auch einiges gefangen. Da uns die Fische aber sehr klein vorkamen, haben wir sie alle wieder freigelassen. Vicente hatte eigentlich keine Lust, aber als er bemerkte, dass wir was fingen, packte ihn sein Jagdtrieb und er war quasi nicht mehr zu stoppen (lag wahrscheinlich auch an seinem Cocablatt-Alkohol-Mix. Das war für uns weniger lustig, da wir alle versuchen wollten, das Netz auszuwerfen und Fische fangen lediglich ein Nebenziel war. Deshalb sind die meisten von uns wieder zurück gegangen, nur François der alte Angler ist bei Vicente geblieben. Auf dem Rückweg wollte Vicente nach einer seiner Kühe schauen und hat François vorgeschickt. Dieser hat aber mitten in der Nacht den Weg nicht mehr gefunden und kam also mit der Frage „Vicente, dondé está el camino?“ zurück (Vicente, wo ist der Weg?). Für Vicente war es so unmöglich, sich zu verlaufen, dass er sich den ganzen nächsten Tag darüber lustig machte (klar er kennt den Ort ja schon seit seiner Kindheit). Insgesamt ist Vicente ein sehr netter Mensch, der sich sehr darum sorgt, dass alle seine Gäste eine gute Zeit verbringen. Wir haben unsere Auszeit dort sehr genossen.
Ein Rezept, das wir dort kennengelernt haben:
Yuka kochen, zerdrücken und mit Käse vermischen (der Käse in Bolivien ist recht salzig und ähnelt noch am ehesten Feta). Die daraus entstehende Masse wird wie Stockbrot behandelt, also auf einen Stock gedrückt und über dem Feuer gegrillt.
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12.03.19-16.03.19
Chez Vicente / El Parque Nacional Amboró
Le tip que Théo avait trouvé grâce au groupe Facebook des français en Bolivie parlait donc d’un fameux Vicente, bolivien vivant au milieu de rien et à la frontière avec le parc national Amboró, ayant un « camping ». Ce monsieur ne sachant ni lire ni écrire, il fallait lui envoyer des messages vocaux -en espagnol bien sûr- afin de communiquer et de savoir si on pouvait venir !
Le terrain / la nourriture :
Son terrain se situe à 20 mètres d’une rivière, se compose d’une petite baraque en bois et d’un espace ouvert mais protégé (type pavillon mais en bois.) qui sert de cuisine et stockage. On cuisine au feu de bois grâce notamment au bois magique de Vicente qui ne se consumait juste pas et permettait de garder des braises de folie (toujours pas compris comment c’était possible, si jamais vous vous souvenez Léa ou François ..) ! Les cendres étaient réutilisées pour deux occasions : en tant que liquide vaisselle et comme « détergent » dans les toilettes sèches !
Niveau nourriture, sur le terrain camping/manger, il y avait déjà un bon nombre de fruits dispo à portée de main mais le véritable jardin d’Eden se trouvait sur un autre terrain de Vicente à 10m à pied :
Mandarines, oranges, papaye, goyave, Yucca (manioc), canne à sucre, fruits de la passion, 🥑, 🍌, 🌶... et tout ça Bio comme jamais ! 😁Vicente a aussi des abeilles et a donc aussi son propre 🍯, très doux car produit par ces petites 🐝du coin ! Vicente a par ailleurs une utilisation très spéciale du miel : il s’en fait goûter dans les yeux, pensant que ça va guérir ses soucis de vue.. nous pensons plutôt - a notre humble avis - que c’est justement cette pratique qui lui a tué les yeux 😅Enfin, le café était aussi local et nous avons même participé au processus final !
Le compost était regroupé dans un trou dans la terre et comblé ensuite par un peu de terre une fois plein. Ce qui poussait ensuite grâce au compost, Vicente le replantait un peu plus loin et c’est comme ça qu’il obtenait par exemple un mandarinier de plus ! 👌🏽
Vicente n’est d’ailleurs jamais seul car deux supers compagnons sont toujours présent : Blanco l’âne et Thomas le cheval ! Deux compères trèèès grand fan de goyaves !
Tours :
Vicente habite donc dans le parc national Amboró et a comme une sorte de dérogation pour les tours dans le parc. Comme personne n’habite à côté de chez lui et que ça n’est pas touristique, les « tours/balades » qu’il propose dans le parc sont totalement fait par lui-même !! Imaginez le gars se balader dans le parc avec une machette et créer ses propres sentiers ! Ce sont donc des balades que lui seul connaît, impossible de savoir comment il ne se perd pas dans cette immensité ou tout se ressemble !
Le séjour :
L’arrivée, l’aventure ! On a du donc prendre un bus pour Santa Cruz et descendre un peu avant, dans le mini village de Bermejo. Là, un chemin entre deux restaurants débute le parcours tranquille en journée, mais nous étions arrivés très tôt après une nuit en bus..😴Les lucioles nous ont guidés jusqu’au lever du soleil. À cette heure-ci, l’ambiance sur le chemin et dans le parc avait un côté magique ! Il nous faudra environ une heure pour arriver chez lui, avec les gros sacs sur le dos, les animaux au milieu de la route et la rivière à traverser ! 😅
Enfin arrivés, nous avons pris le petit dej’ avec les autres voyageurs sur place : 1 🇩🇪et 3 🇫🇷: Hannah, Olivia et les fameux François et Léa que vous allez retrouver dans de futurs posts 😁
Après cela, les 4 sont partis avec Vicente faire un de ses tours. Fatigués du bus et du chemin, nous avons décidé de rester dans les hamacs se reposer pour ce jour là et de juste profiter des innombrables papillons du coin, tous magnifiques !
Le soir, nous avons tous cuisiné ensemble, fait chauffer et moulu notre café, et testé une cigarette bio made in Vicente !
Le lendemain, le moment aventure dans le parc pour nous était arrivé et le tour avec les 4 autres copains s’est super bien passé ! Bon, Vicente nous avait dit qu’il y avait « quelques » rivières à traverser mais c’était en fait QUASI QUE des traversées de rivières 😅pieds nus / en claquettes, nous étions naturellement les moins bien équipés ! Nous n’avions pas voulu tuer nos chaussures de marche.. mais à part les quelques cailloux dans l’eau, ce fut assez intéressant de marcher pieds nus dans ce parc et de sentir ce sol mou et terminer le tour sans aucun problèmes aux pieds ! Nous avons par ailleurs testé une recette speciale Vicente : Café + alcool pur dans une feuille faisant office de verre 🍸!
Le troisième jour, nous avons profité de la rivière en bas du campement en nous jetant dedans, le courant étant fort mais pas dangereux, ce fut une belle après-midi tranquille ! Soirée pêche dont on vous parle plus bas !
Départ :
Le lendemain, nous avons du faire le chemin retour pour retourner à Bermejo prendre le bus. Vicente nous a gentillement proposé l’aide de Blanco l’âne pour les sacs à dos ! C’est peu dire que nous avons quasiment plus galéré avec les sacs sur l’âne que sur nos dos haha ! Les photos d’Olivia et Théo entrain de « gérer » l’animal ainsi que la dernière 📷une fois en bas montre à quel point nous étions content d’arriver ! 😅
Nous nous sommes très bien entendus avec les 4 autres voyageurs et avons même continué le voyage et fait notre étape suivante avec François et Léa. Ce séjour chez Vicente a été un des plus authentiques, même 4 mois plus tard. Incroyable pour nous, européens qui avons tant de choses, de voir comment on peut vivre avec peu ou plutôt tellement de choses provenants de la nature nous entourant ! Une vraie leçon de vie ! Et nous n’avons jamais aussi bien mangé et surtout autant de fruits ! 😅
Petite anecdote :
Durant notre séjour, Vicente a dû nous raconter une bonne dizaine de fois la même histoire, celle d’un voyageur plein de confiance qui avait essayé d’aller pêcher seul avec le filet à l’ancienne de Vicente en lui disant qu’il n’avait pas besoin de lui. Le problème est qu’après une belle heure, le garçon n’avait toujours rien attrapé.. il est alors remonté au campement et a crié : « Vicente, dondé están los pescados? » (« Vicente, ou sont les poissons ? » pour les non bilingues haha) ! La blague de Vicente était donc de crier cette phrase et de suivre la chose avec un rire assez moqueur 🤣
L’anecdote arrive ici : lors de notre pêche, François, voyageur et pêcheur français de compétition n’a eu aucun mal à gérer le filet en étant sans doute le plus prolifique de nous tous niveau poisson ! Mais Vicente a quand même réussi à créer une nouvelle blague grâce à lui !
Le dernier soir, la nuit tombée, nous avons demandé à aller pêcher et Vicente n’ayant pas vraiment envie sur le coup nous a expliqué la technique et laissé partir tout seuls. Après plusieurs prises, l’instinct de pêcheur/chasseur de Vicente s’est alors réveillé et le voilà avec nous à la rivière, très motivé (+ mix coca/alcool puro aidant 😅) ! Le fun disparaît un peu après son arrivé car il voulait absolument qu’on avance à chaque essai pour avoir plus de chance de poisson alors que nous ne voulions au fond qu’essayer le filet. Nous sentant un peu démotivé, tout le monde rentre au campement sauf François qui décide de rester avec le patron ! Au moment de revenir, Vicente voulant checker ses vaches sur le chemin, explique à François de rentrer par lui même au campement (François n’avait sans doute pas non plus super le goût de rester là, éclaires-nous François !). Le problème, c’est qu’au milieu de la nuit, tout se ressemble et François ne trouvant pas le chemin, est revenu au champ et a crié à Vicente : « Vicente, dondé está el camino? » (« Vicente, où est le chemin ? »)!
Étant impossible pour Vicente de ne pas trouver le chemin, il s’est bien marré et à changé sa blague fétiche avec celle de François 🤣tout cela restait très bon enfant, Vicente est au final un hôte extrêmement soucieux du bien être de ses invités et nous a fait passer un séjour inoubliable !
Dernier point, une recette que nous avons connue : faire chauffer de la Yucca/Manioc (même chose) à l’eau - l’écraser en la mixant avec du fromage (le fromage bolivien étant assez salé, un type Fêta ferait l’affaire) - en faire une espèce de pâte et la fixer en boule autour d’un bâton ou d’un stick en bois - faire griller au dessus du BBQ : UN DÉLICE !
17.03.-25.03.2019
Rurrenabaque
Der Ausgangspunkt für Dschungel- und Pampatouren
Wir haben beschlossen mit Léa und François ins Amazonasgebiet zu gehen. Beim Hinweg haben wir das Flugzeug genommen (auch wenn es 10x
teurer war als der Bus), weil 15 Tage zuvor Leute bei einem Erdrutsch gestorben sind. Wir haben 2 Tage und eine Nacht in der Pampa verbracht.
Text in Arbeit...
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Le point de départ pour les tours dans le jungle et dans la pampa.
On décide d’aller en Amazonie avec Léa et François, on prends l’avion à l’aller (même si 10x plus cher car des gens sont morts en y
allant en bus 15 jours plus tôt..) / 2 jours 1 nuit pour un tour dans la pampa !
Texte en cours d'écriture...
Pampa (19.03. - 20.03.2019)
Text in Arbeit...
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Texte en cours d'écriture...
Selva (22.03. - 24.03.19)
Zurück aus der Pampa treffen wir Leo, einen Bolivianer aus der Gegend, der uns vorschlägt, seine Familie im Dschungel zu besuchen. Los geht's mitten in die Natur für 3 Tage und 2 Nächte. Auf dem Programm: Besichtigung der Siedlung (die waren wirklich nicht an Touristen gewöhnt), Wanderung und Übernachtung im Dschungel, Bau eines Floßes von Null auf, um zurück in die Stadt zu fahren!
Text in Arbeit...
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De retour de la pampa, on rencontre Léo, un bolivien du coin qui nous propose d'aller dans sa famille dans la jungle. C'est parti pour 3 jours et 2 nuits en pleine Amazonie avec au programme: visite de la communauté (vraiment pas habitué à voir des touristes), rando dans la jungle et construction à partir de zéro d'un radeau pour rentrer en ville !
Texte en cours d'écriture...
27.03. - 5.04.2019
La Paz und Umgebung / La Paz et ses alentours
Text und Bilder in Arbeit
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Texte en cours d'écriture...
Sorata (29.03. - 31.03.2019)
Über Facebook haben wir eine Gruppe von europäischen Studenten in La Paz kennengelernt und zum Pizza essen getroffen. Sie haben Leute gesucht, mit denen sie ein Auto für einen Wochenendausflug nach Soarata mieten können. Wir haben uns gut verstanden und auch wenn wir im Endeffekt mit einem Minivan hingefahren sind, war der Ausflug ein voller Erfolg.
Text in Arbeit...
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Zurück in La Paz / De retour à La Paz
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Deathroad
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